L'oeil de Bouygues : « Superbe et fort plaisant »

30 janvier 2020

L’oeil de Bouygues : « Superbe et fort plaisant »

Journée riche en émotions, dimanche dernier, pour notre ami Bernard Bouygues. Benoît Sebillet, le président de l’UST, l’avait convié, vers midi, à venir remettre les maillots aux joueurs de la première. Très honoré, l’ancien centre des années seventies, venu du Stade Poitevin avec son ami Raymond Laval, a apprécié cette petite cérémonie à la Brasserie du Botanique.

Exact au rendez-vous, il a tout d’abord discuté longuement avec Sébastien Velez, l’ancien deuxième ligne, champion de France avec l’UST en 1997, avant de remettre les maillots avec un petit mot gentil pour chacun. Occasion aussi pour nous de rappeler que le natif du Lot et Garonne avait joué avec Poitiers contre le grand Béziers. Et Bernard se fit un plaisir de nous dérouler la compo d’équipe avec les Cantoni, Cabrol, Séguier, Saisset, Estève et Vaquerin. Sans la moindre hésitation, ni la moindre erreur. Chapeau Nanard !

Ensuite, Bouygues a rejoint l’espace partenaires de Tonnellé, où il a retrouvé avec plaisir, pour déjeuner, Bernard Alexandre, son ancien deuxième ligne, associé à l’époque au regretté Jacques Calvet, trop tôt disparu. Après le repas, il a enfilé son gilet jaune… pour assurer la sécurité de l’arbitre, comme il le fait régulièrement.

A la fin du match, Bouygues a plaisanté un moment dans le couloir des vestiaires avec Dominique Souvent et Serge Braud, l’octogénaire toujours très vert, de passage à Tours.

L’oeil toujours aussi critique, l’ancien numéro 13 s’est également livré à un commentaire sur la prestation des Tourangeaux. « J’ai noté un coup d’envoi raté, un manque de sérieux dans les placages, sur l’action où l’ouvreur de Saint Nazaire passe tout le monde en revue sur près de 90 mètres et une baisse de régime récurrente à l’amorce de la deuxième mi-temps. Ce ne sont que des détails. Rien de grave. Ces légères imperfections peuvent être gommées. En revanche, les deux équipes ont livré un match superbe et fort plaisant. Tours a su mettre de la vitesse, du mouvement. Il y a eu trente minutes de rêve. Je me suis régalé. C’est très prometteur. »

Bernard Bouygues (à dr.), au repas d’avant match, avec ses amis Bernard Alexandre (à g.) et Bertrand Bourgeault (Photo D.R.)

BERTRAND BOURGEAULT

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