C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le vendredi 3 août le décès de Michel Brachet, à l’âge de 74 ans. Personne au sein du club n’a oublié cet homme gentil et apprécié de tous.
Dans les années phares de l’UST, entre 1996 et 2002, soit l’époque de Robert Bernos et Michel Anturville, Michel était le kiné de l’équipe première en compagnie d’Eric Morange. Son ami et ancien associé dans son cabinet de Saint Cyr, lui rend un vibrant hommage.
« C’était mon maître, mon mentor, témoigne Morange. Je lui dois beaucoup. Il m’a mis le pied à l’étrier et appris mon métier. Il m’a aussi ouvert pas mal de portes. J’en garde un excellent souvenir. Avec Michel, nous alternions un week-end sur deux, c’était avant tout un grand pro, quelqu’un d’humble et généreux, toujours disponible. Il ne comptait pas son temps. D’un caractère taiseux et d’une grande droiture. Quand il donnait sa parole, il ne changeait pas d’avis. Une simple poignée de
main lui suffisait. Il n’avait pas besoin de contrat. Cela lui a valu de quitter le club en froid avec certains dirigeants. »
Avant de devenir un kiné reconnu, Michel Brachet a été une figure emblématique du football en Indre et Loire. Au FC Tours, au stade de Grandmont, où il débutait dès l’âge de dix ans. Très bon attaquant, il opérait en équipe fanion dans les années 60 aux côtés des Michalak, Saussereau, Allonneau ou encore Jean Pierre Aston. Sous les ordres de l’entraîneur Stan Dombeck en CFA. Amoureux inconditionnel du foot en ciel et noir, Brachet sera même président intérimaire du FCT dans les années noires.
« Michel était au service des autres, se souvient Jean Eric Zabrodsky, ancien chef des Sports à la Nouvelle République. Il était une écoute, une bonne parole, qui savait rire, soulager et conseiller. Il avait deux mains, qui savaient kinésithéraper magnifiquement. Que ce soit le foot, le rugby, la course à pied et tant d’autres sports. »
Par respect pour ce qu’il a été, ce qu’il a donné, ce qu’il a enduré, tous ses proches et ses amis étaient présents mercredi matin en l’église Pie X de Saint Cyr pour lui dire merci et adieu.
Bertrand Bourgeault
Joueurs, dirigeants, éducateurs et licenciés de l’UST s’associent pour présenter leurs sincères condoléances à Michèle, son épouse et à toute sa famille.