La venue de Jacky Courrent, mercredi 15 décembre au stade Tonnellé, restera comme l’un des temps forts de 2021 pour l’UST. Une année faste, puisque, malgré la crise sanitaire et la Covid-19, le club présidé par Benoît Sébillet est monté sur invitation en Fédérale 2. Seconde distinction d’importance la labellisation trois étoiles de son école de rugby. Raison du déplacement en Touraine du Président de la commission EDR à la FFR. Celle-ci coîncidait, de plus, avec l’arbre de Noël de cette dernière.
« Cela me fait drôle de me retrouver à Tonnellé, faisait remarquer Jacky Courrent. Je crois me souvenir qu’en septembre 2001, j’étais venu pour les premiers pas de mon fils, Valentin à Brive. » Bien vu Jacky. Le minot, formé à Bobigny en Seine Saint Denis, débutait alors à 19 ans une jolie carrière aux côtés d’Alain Penaud, Yves Donguy ou encore Nicolas Le Roux. Ce 2 septembre, Benat Arrayet offrait la victoire à l’UST (28-25) et Olivier Esterez signait même un essai.
Après avoir évoqué le passé, Courrent revenait vite au présent. « Je suis très heureux d’être à Tours, se réjouissait-il. C’est un immense bonheur pour moi de venir visiter des clubs méritants comme l’UST. Voir le travail en profondeur effectué par tous les dirigeants, éducateurs ou bénévoles me ravit. C’est mon rôle. Plus que d’aller à Toulouse. »
Tours avec Toulouse dans la cour des grands
Le Stade Toulousain, venons-y. Le club, champion d’Europe et champion de France en titre, figure, en effet, avec le Stade Montois, club prestigieux des frères Boniface, Dauga ou Darrouy, au sein de la promotion 2021 des clubs trois étoiles à l’image des restaurants étoilés du Guide Michelin.
Nous préciserons qu’en France, ils ne sont que vingt deux clubs à possèder la labellisation trois étoiles. Au sein de la Ligue du Centre Val de Loire, la Fédération a récompensé, cette année, Tours et Chartres. Pour être complet, nous ajouterons qu’ils ne sont que cinq à y figurer au niveau du Top 14, à savoir Brive, Castres, Montpellier, Lyon et, bien sûr, Toulouse. Le Racing ou encore le Stade Français n’y sont pas. C’est dire si l’UST peut être fière de figurer dans la cour des grands.
Présents à cette cérémonie, Rodolphe Estève, Président de la Ligue du Centre, Francis Diraison, Président du Comité départemental d’Indre et Loire et Alain Jahan, Président du Comité Olympique départemental et sportif, ne cachaient pas leur joie de partager cet intense moment de convivialité, de partage et d’échanges.
« C’est une jolie reconnaissance de la FFR, soulignait Jean Louis Béraudy, responsable administratif de la section jeunes. Cette distinction rejaillit sur l’ensemble du club, les éducateurs, les bénévoles, les dirigeants et les salariés. »
Cette distinction fédérale sanctionne un travail en profondeur de trois saisons de Kenny Daamouche, responsable de l’école de rugby et de son équipe. Sans oublier Baptiste Beaufils, ni les femmes ou hommes de l’ombre comme Sylvie et Marco Coulon.
La formation a toujours constitué l’ADN de l’UST. Les 182 membres de l’EDR sur l’ensemble des 485 joueurs de l’UST en atteste. Soit 37%. Quel formidable vivier.
Tout là haut, Georges Ferrand, fondateur de l’EDR en 1937, Pierre Robin, l’un des pionniers aimé de tous, ainsi que les Bernard Coustard, Claude Lagrange ou encore plus près de nous, les Pascal Penaud et Bernard Labrande doivent apprécier. Nous tenions à les associer à cette labellisation. Ils le méritent amplement.
BERTRAND BOURGEAULT