Balmens prend du galon

Avec la venue du Stade Nantais, dimanche à Tonnellé, l’UST va renouer avec le championnat. A J-2 d’un retour en Fédérale 2, état des lieux en compagnie de Thomas Balmens, le nouveau capitaine et de Benoît Sébillet, le président.

Sevrés de rencontres de haut niveau depuis octobre 2020, soit bientôt près d’un an, les habitués de Tonnellé s’apprêtent à reprendre le chemin du stade avec une immense joie. Pour fêter ses retrouvailles, ils auront droit, dimanche, à une affiche de gala. Difficile, en effet, de rêver mieux qu’un adversaire aussi prestigieux que le Stade Nantais.

Afin de pouvoir suivre au mieux la future saison des « orange et bleu », vous trouverez tous les détails nécessaires ci-dessous.

« Ce rôle me plaît. » Thomas Rougebec, l’emblématique capitaine, ayant décidé d’arrêter, il a fallu lui désigner un successeur. Le choix s’est immédiatement porté sur Thomas Balmens, à Tours depuis quatre ans. « Ce n’est peut-être pas un aboyeur, fait remarquer Pascal Sassi, mais nous n’avons aucun reproche à lui adresser, tant son comportement est irréprochable. »

Le centre des orange et bleu, originaire d’Annecy en Haute Savoie, fait l’unanimité. « Quand j’ai appris sa nomination, j’ai immédiatement approuvé. Cela me semble logique, tant il est exemplaire dans son comportement sur et en dehors du terrain », acquiesce Benoît Sébillet.

Cette désignation ne semble pas stressé le joueur passé par Ugine-Albertville et Seyssins, avant d’atterrir dans le Loir et Cher. « J’ai déjà tenu ce rôle à Vendôme, souligne Balmens. Pour moi, ce n’est pas nouveau. La pression, j’ai l’habitude de me la mettre, c’est dans mon caractère. Cela me plaît de susciter de l’envie. Il me reste maintenant à trouver les bons mots, les bons leviers pour motiver chacun de mes partenaires. Pour beaucoup, la Fédérale 2 constituera une grande première »

Pour l’épauler, le staff a décidé de constituer un noyau dur (Dubarry, Soulié, Biet, Barré, Guillemet), tous des vice capitaine en puissance. « Avec Choco (Sébastien Velez), précise Sassi, nous les préparons jusqu’à 14h55. Après ce sont à eux de prendre les clefs du camion. C’est primordial à mes yeux qu’ils aient la liberté de s’exprimer. » Et Léo Guillemet, vingt ans, le minot de la bande d’assurer « Face à Nantes, nous ne voulons pas passer pour des peintres… » Preuve que le discours de Balmens a déjà été entendu.

« On cherche encore un avant franchisseur ». Impatient de se mesurer à la grosse écurie de la poule, Benoît Sébillet savoure ce retour en Fédérale 2. « Même si nous sommes montés sur invitation, le mérite en revient avant tout aux joueurs et au staff dirigé à l’époque par Franck Cohen. Ils ont fait le boulot. Quand tout a été arrêté, nous étions premiers invaincus avec six succès au compteur. Ces brillants résultats ont favorisé la validation de notre dossier par la Fédération.

Dimanche, enchaîne -t-il, nous allons découvrir un niveau que nous avons quitté au terme de la saison 2015-2016. Quand nous avons repris le club, avec mon équipe de dirigeants, notre ambition était d’atteindre le plus haut niveau amateurs, soit la Fédérale 1. Pour l’instant, nous avons franchi un palier, mais nous n’avons fait que la moitié du chemin. Petit à petit, nous sommes en train de nous doter de moyens pour accéder au niveau supérieur. Pour tenter de bien figurer, nous avons essayé de bâtir une équipe solide. Après avoir échangé avec les coachs, nous avons convenu d’essayer d’ajouter à l’effectif une valeur sûre dans le pack. Un leader de poids, un joueur d’expérience pour rassurer le groupe. Pascal et Sébastien ont les coudées franches pour chercher…» Et Sassi de préciser le profil. « Un deuxième ou troisième ligne style franchisseur. » Désormais, le temps presse pour le licencier. Avant le 30 septembre, date butoir… il ne reste plus que trois semaines.

 

BERTRAND BOURGEAULT

Tout ce qu’il faut savoir

Les mouvements

Arrivées : Dubois (entraîneur réserve, Poitiers), Pamphile (entraîneur réserve, Ascain), Mbokanga (pilier, Sarcelles), Gnabaly (pilier, Saint Denis), Bernabé (pilier, Joué les Tours), Badia (talonneur, Saint Junien), Guilbaud (talonneur, Vannes), Dramé (deuxième ligne, Saint Denis), Fabien (deuxième ligne, Bressuire), Nicolaud (3e ligne, Châteauroux), Marion (demi de mêlée, Toulouse U.C), Corentin Rivière (centre, Vendôme), Barret (centre, Poitiers), Estivin (centre, reprise), Saudau (ailier, Surgères), Lemaître (arrière, Nantes).

Départs: Cohen (entraîneur, arrêt), Rougebec (pilier, arrêt), Attencia (talonneur, arrêt), Etienne Sébillet (talonneur, arrêt), Chartrin (talonneur, arrêt), Ksovreli (pilier, Mirande), Lynch (deuxième ou troisième ligne, Cognac-Saint Jean d’Angély), Perchais (ailier, Courbevoie), Donatien Rivière (ouvreur, Vendôme).

Les recrues de l’UST à l’issue de l’entraînement à Tonnellé. On reconnaît accroupis (de g. à dr) Mbokanga, Badia et Lemaître et debout Fabien, Nicolaud, Dramé, Gnabaly, Bernabé, Guilbaud, Saudau, Barret et Rivière (Photo Bertrand Bourgeault)

L’effectif

Arrière. Lebrault, Lemaître.

Trois quarts. Ailiers : Labergère, Foyang, Al Kassar, Techer, Etamé, Saudau. Centres : Balmens, Pionneau, Bonnefoy, Rivière, Barret.

Demis. Ouverture : Carp, Penglaou, Ruiz, Ledoux. Mêlée : Thuret, Giffard, Méry, Blanchard.

Troisième ligne. Soulié, Biet, Guillemet, Kellogg, Barré, Nicolaud, Lépine, Fabien, Breil, Raguin.

Deuxième ligne. Dubarry, Guyou, Taylor, Diarra, Scicluna, Dramé.

Première ligne. Pilier : Grelle, Ribes, Mbokanga, Gnabaly, Morisseau, Malpel, Bernabé. Talonneurs : Poisson, Gabory, Guilbaud, Badia, Ruel.

Les adversaires. Poule 1 : Sarcelles, ACBB, Gennevilliers, Le Havre, Stade Nantais, Plaisir, La Baule, Courbevoie, Le Rheu, Domont, Poitiers, Tours.

Le règlement. Huit poules de douze équipes. Les deux premiers de chaque poule directement en seizièmes de finale. Les équipes classées 3, 4, 5, 6 disputent un tour de barrages selon un tableau inter-poules. Les barrages se jouent sur le terrain du club le mieux classé sur un match éliminatoire. Seize équipes accèdent aux seizièmes, disputés en rencontre aller-retour. Les vainqueurs montent en Fédérale 1.

Les soixante douze clubs non qualifiés pour les phases finales restent en Fédérale 2, en compagnie des 24 meilleures équipes de Fédérale 3. Pas de descente.