Etamé soutient les familles touchées par le handicap
Depuis le vendredi 13 mars, soit le lendemain du discours présidentiel, Bernard Laporte, le président de la FFR a décidé de suspendre l’ensemble des compétitions pour lutter contre la propagation du coronavirus, qui frappe actuellement notre pays. Depuis cette date, les joueurs de l’UST sont à l’arrêt total.
Pour vous donner de leurs nouvelles, nous avons décidé de les interroger pour qu’ils nous racontent comment ils vivent cette période bien délicate. Après cinquante cinq jours de confinement, ce lundi marque une daté importante dans la vie des Français, avec la première journée de déconfinement. Rendez-vous avec Jean Jacques Etamé.
BERTRAND BOURGEAULT
Quel est votre lieu de lieu de confinement ?
Jean Jacques Etamé. « Je suis confiné dans ma maison, qui se trouve au centre ville de Fondettes. Une commune à la périphérie de la ville de Tours, qui est l’une des vingt-deux communes membres de la Métropole « Tours Métropole Val de Loire ».
Quels sont les gens avec qui vous êtes confinés ?
J.J.E. « Je confine avec ma chère épouse, mes enfants et ma maman qui est en vacances chez moi. »
Quel est votre album de confinement ?
J.J.E. « Mon album de confinement est Waka Juju, du célèbre saxophoniste camerounais Manu Dibango (décédé le 24 mars dernier), mais il m’arrive aussi d’écouter de la symphonie quand j’ai envie de m’évader. »
Quel est votre film de confinement ?
J.J.E. « Mon film du confinement est les Chemins de la dignité. C’est l’histoire vraie de Carl Brashear, le premier Afro-Américain à avoir intégré la Navy en tant que plongeur-scaphandrier. Film bien joué par l’acteur oscarisé Cuba Gooding Jr, et qui m’a beaucoup inspiré dans ma vie sportive et professionnelle. Comme disait Marc Aurèle, l’empereur romain « chacun vaut ce que valent les objectifs de son effort ».
Quelle est votre série de confinement ?
J.J.E. « Sans hésiter, Game of Thrones, l’histoire de neuf familles nobles qui rivalisent pour le contrôle du Trône de Fer dans les sept royaumes de Westeros. »
Quelle est votre tenue de confinement ?
J.J.E. « Jogging toute la journée. »
Quel est votre plat de confinement ?
J.J.E. « Riz avec du Ndolè à la viande de bœuf, morue et crevettes. Le ndolè est une sauce très prisé au Cameroun, originaire de la province du Littoral. Elle est faite à base de Ndolè (plante légumière aux feuilles amères), pâte d’arachide et viande/crevettes ou poisson/crevettes ou viande/poisson/crevettes. »
Quelle est votre boisson de confinement ?
J.J.E. « Une bonne bière belge d’Abbaye, surtout quand il fait chaud. »
Comment vous entretenez vous physiquement ?
J.J.E. « Je commence toujours ma journée par mon traditionnel footing dès 6 heures du matin, assaisonné l’après-midi par des exercices de Thomas (Soulié), notre préparateur physique officiel ou un peu de méditation. »
Quelle est la personne que vous appelez le plus au téléphone ?
J.J.E. « Salarié dans l’éducation spécialisée, je téléphone beaucoup aux familles des jeunes enfants autistes que j’accompagne dans le cadre mon travail, car le confinement est une véritable épreuve pour ces familles touchées par le handicap. Ils ont besoin d’être rassurés et soutenus afin de passer au mieux ces moments difficiles. »
Comment occupez-vous votre journée ?
J.J.E. « Je fais du télétravail le matin, l’après-midi j’entretiens mon jardin ou mon potager (voir la photo) et le soir avant de me coucher, je me relaxe en lisant un bon livre. »
Ce qui vous manque le plus ?
J.J.E. « La collectivité. »
Ce que vous appréciez le plus dans le confinement ?
J.J.E. « La solitude… même si elle a mauvaise réputation, elle est indispensable pour le bien-être. Se retrouver seule de temps en temps permet de mieux comprendre ses besoins et ses désirs, de mieux se connaître pour être plus en phase avec soi-même. »
Ce que vous appréciez le moins ?
J.J.E. « J’ai l’impression de ne pas me sentir libre, même quand je me promène. »
Quelle est la première chose que vous ferez après le confinement ?
J.J.E. « J’irai au contact de l’humain et de la nature. »