Ancien troisième ligne aile ou talonneur des années seventies, Jean Louis Beraudy, invité de l’UST, est venu dimanche se ressourcer à Tonnellé. Il a revu des têtes connues et s’est replongé avec émotion dans une ambiance qu’il affectionne.
« Les temps ont changé, mais je vois avec plaisir que le flambeau a bien été repris par Benoit Sébillet. Le club s’est structuré, les partenaires bien présents. Je suis assez impressionné par la présence de 130 personnes au repas d’avant match un jour de Pâques. J’ai passé un excellent après midi et pris beaucoup de plaisir à voir les joueurs mettre du volume au jeu pour offrir une ultime victoire à leur entraîneur, qui arrêtait. Il y avait de l’envie, de la détermination. Le caractère émotionnel de cette journée leur a sans doute donné un supplément d’âme. Le match était vivant, indécis jusqu’au bout. Ca pouvait basculer d’un côté comme de l’autre.
Dommage que Tours n’ait pas plus concrétisé ses temps forts. Je le regrette et reste un peu sur ma faim. Il y avait la place d’inscrire un ou deux essais supplémentaires, qui auraient offert le bonus offensif à l’UST et, peut-être, la qualification pour les 32e. Au début, pris par l’émotion, les Tourangeaux ont eu un peu de déchet dans leur jeu, commettant des erreurs de jugement, des fautes de main, dont se sont nourris les Guéretois. Après, ils se sont lâchés et développé un rugby très agréable. Il y eu de belles envolées, mais il a manqué quelques ingrédients. Sincèrement, je me suis régalé. L’an prochain, comme j’aurai plus de temps de libre, je reviendrai. C’est promis. »
Tu seras le bien venu, Jean Louis
Propos recueillis par BERTRAND BOURGEAULT