L'oeil de Morice : « On ne retiendra que la victoire »

18 novembre 2019

L’oeil de Morice : « On ne retiendra que la victoire »

Journée chargée d’émotions, dimanche dernier, pour notre ami Jean Claude Morice. Benoît Sebillet, le président de l’UST, l’avait convié, vers midi, à venir remettre les maillots aux joueurs de la première. Très honoré, Bobby, membre d’honneur du club, se rappelait de vieux souvenirs en arrivant à la Brasserie du Botanique. « Nous venions souvent boire un verre après l’entraînement, se remémorait-il. Parfois, je venais y manger avec Jacques Darbas. Daniel Chauveau a aussi tenu l’établissement dans les années 90. »

Après avoir discuté avec Sébastien Velez, un champion de France, qu’il a bien connu et Franck Cohen, il a remis, avec la larme à l’oeil, le maillot numéro 7, qu’il portait si brillamment quand il jouait à l’aile de la troisième ligne, à Léo Guillemet (photo ci dessus).

Ensuite, Bobby a rejoint l’espace partenaires de Tonnellé, où il a retrouvé à déjeûner avec grand plaisir ses coéquipiers de l’époque, Jean Louis Béraudy et Jacques Copin. Grand amateur de basket et de l’ASPO, il a également fait la connaissance d’Ahmed Doumbia, le capitaine de l’UTBM, lui promettant de venir lors d’un prochain match à la Halle Monconseil.

Après avoir effectué un demi tour de terrain pour prendre place dans la tribune présidentielle, Jean Claude Morice a suivi la rencontre avec intérêt. Il a vibré, mais aussi souffert.

« Toute équipe connait des jours sans, témoignait Bobby. L’UST l’a eu devant Auray. On ne retiendra que la victoire. Je m’étonne des innombrables fautes de main. Le ballon et le terrain étaient le même pour Auray. Par ailleurs, je n’ai pas trop compris pourquoi ils ne tapaient pas les pénalités, car Rivière est un excellent buteur. Sans doute avaient-ils leurs raisons ? S’ils avaient joué normalement, ils leur auraient mis trente points, mais n’en auraient sûrement pas concédé vingt cinq. Enfin, savourons notre bonheur, ils ont gagné. C’est l’essentiel. Je reviendrai pour voir le vrai visage de cette équipe, car, même si je suis à Saint Pierre, l’UST reste le club de mon cœur. Je leur souhaite une excellente saison et j’espère qu’ils monteront en Fédérale 2. Le travail de Beubeu (Sebillet) mérite d’être récompensé. »

A la prochaine Bobby, tu sais que tu es toujours le bienvenu à Tonnellé.

BERTRAND BOURGEAULT

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