Après le deuxième ligne Thibault Dubarry (Anglet) et l’ailier Kerry Techer (Chinon), Quentin Barré est la troisième recrue de l’UST.
Les allers-retours entre Poitiers et Tours ont été fréquents dans l’histoire du rugby régional. Rivaux mais néanmoins amis, les deux clubs voisins entretiennent de bonnes relations malgré une rivalité jamais démentie. Cette saison, c’est au tour du puissant Quentin Barré (1,74m, 98 kg) de venir grossir les rangs de l’US Tours.
Même s’il jouait la saison dernière à Surgères (Fédérale 2), en Charente Maritime, Barré est un pur produit du Stade Poitevin. Âgé de 34 ans, Quentin, à part un court passage à Chinon, a effectué la majeure partie de sa carrière chez les noirs et blancs.
« J’ai débuté à l’âge de trois ans, précise l’ex-capitaine du Stade et j’y suis resté jusqu’à mes 28 ans, après avoir opéré en Fédérale 1, 2 ou 3 suivant les saisons. » Roland, son grand père et José, son père, ont été par le passé des grands joueurs du club. Son frère, Florent a également porté les couleurs du Stade Poitevin.
Troisième ligne, mais aussi trois quart centre, Barré amènera son expérience. « Je le connais bien, souligne Sébastien Velez, l’entraîneur adjoint de l’UST, pour avoir joué avec lui. Son métier nous sera précieux. Par sa puissance, il nous apportera sa capacité à casser les lignes et à franchir. C’est aussi un solide défenseur. Nous l’utiliserons vraisemblablement au centre. » Comme les deux hommes habitent sur Poitiers, où Quentin est employé municipal à la mairie, ils feront voiture commune pour faire le trajet les jours de matches et pour les entraînements.
Père de Mila, quatre ans, et de Léo, quatre mois, Quentin, qui partage sa vie avec Valérie, prof de sport au Collège, se réjouit d’avoir signé à l’UST. « J’ai souvent joué contre Tours, confesse Barré. Le style de jeu pratiqué par les Tourangeaux me plaît. Ce sera sans doute mon dernier challenge. Je veux les aider à rejoindre la Fédérale 2. »
Voilà sans aucun doute, un joueur aguerri, dont l’entente avec Thomas Balmens ou Clément Pionneau risque de former une paire de centres redoutable dans le prochain championnat. Tours ne peut que s’en féliciter.
BERTRAND BOURGEAULT